Dates
À partir du 15 janv.
Du mercredi au vendredi à 21h
Le samedi à 15h et 21h
Le dimanche à 16h
DURÉE
1h30
TARIFS
À partir de 20 €
30 ans après sa disparition,
Le Théâtre de l’Atelier met à l’honneur Jean-Luc Lagarce avec 2 créations en alternance :
Il ne m’est jamais rien arrivé à 19h
Juste la fin du monde à 21h
Offre 2 spectacles
Réservez vos places pour les deux pièces et bénéficiez de 20% de réduction sur l’ensemble de votre réservation !
Une occasion unique de redécouvrir ce grand dramaturge à travers deux mises en scène saisissantes.
Comment en profiter ?
Il vous suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous et de sélectionner les deux spectacles lors de votre réservation. La réduction s’appliquera automatiquement à votre panier d’achat.
30 ans après sa disparition,
Le Théâtre de l’Atelier met à l’honneur Jean-Luc Lagarce avec
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THÉÂTRE
JUSTE LA FIN DU MONDE
Après de longues années d’absence, Louis rend visite à sa famille avec le fardeau d’une terrible nouvelle. Mais comment exprimer l’indicible aux siens ?
Trente ans après la disparition de Jean-Luc Lagarce, Johanny Bert revisite sa pièce culte.
Dans un espace onirique où des objets en suspension se font témoins des générations passées, Juste la fin du monde dépeint par la force de mots et de silences éloquents, la complexité des liens familiaux.
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TARIFS
Cat. 1 : 48€
Cat. 2 : 35€
Cat. 3 : 20€
Tarif – 26ans : 10€ en cat. 2
Inscrit(e) au dispositif Pass Culture mis en place par les ministères de la Culture et de l’Éducation Nationale ? Vous pouvez également bénéficier d’un tarif à 15€ en cat.1 ou cat.2.
Tarif Voisins (75018 et 75009) : 35€ en cat. 1
Tarif PMR : Des places sont réservées aux personnes à mobilité réduite. Pour bénéficier d’une place en cat. 1 au prix de la cat. 2 (ainsi que la personne qui vous accompagne), merci de contacter la billetterie au 01 46 06 49 24.
Tarif Groupe (+ 10 pers.) | CE : 35€ en cat. 1
Tarif Scolaire : 15€ en cat. 1 ou cat. 2
Pour toute demande de réservation (CE, GROUPE, SCOLAIRES), contactez :
@ c.grillet@theatre-atelier.com
☎ 01 53 41 85 64
DISTRIBUTION
De Jean-Luc Lagarce
Le texte Juste la fin du monde est publié aux Éditions Les Solitaires Intempestifs
Mise en scène, scénographie et direction d’acteur.ices Johanny Bert
Avec Astrid Bayiha, Céleste Brunnquell, Vincent Dedienne, Christiane Millet, Loïc Riewer
et les marionnettistes (en alternance)
Kahina Abderrahmani / Élise Cornille
Assistante à la mise en scène Lucie Grunstein
Assistant à la scénographie Grégoire Faucheux
Création musicale Guillaume Bongiraud
Création sonore Marc De Frutos
Création lumières Robin Laporte
Création marionnette Amélie Madeline
Création costumes Alma Bousquet
Accessoiriste Irène Vignaud
Avec le soutien de l’Institut International de la Marionnette dans le cadre de son dispositif d’aide à l’insertion professionnelle des diplômé.e.s de l’ESNAM
Photographie © Cédric Roulliat
PRODUCTION
Production Théâtre de l’Atelier
Coproduction Théâtre de la Croix-Rousse, Théâtre de Romette
PARTENARIAT
AUTOUR DU SPECTACLE
La presse en parle
Note d'intention
Juste la fin du Monde est un petit monument du théâtre contemporain que je souhaite mettre en scène depuis longtemps. J’ai toujours mis en scène des textes d’auteur.es contemporain.es avec lesquels je pouvais dialoguer. Soit pour des commandes d’écritures (Gwendoline Soublin, Marion Aubert, Arnaud Cathrine, Thomas Gornet…), soit pour des textes inédits (Catherine Verlaguet, Stéphane Jaubertie, Guillaume Poix…).
S’il y a bien un auteur avec qui j’ai l’impression de dialoguer alors qu’il n’est plus de ce monde, c’est bien Jean-Luc Lagarce. Rien de spirituel, mais une forme de proximité et un intérêt sans cesse renouvelé pour un parcours d’artiste, d’auteur et de directeur de compagnie à Besançon.
Je reviens parfois sur ce texte : « nous devons préserver les lieux de la création, les lieux du luxe de la pensée, les lieux de l’invention de ce qui n’existe pas encore… ». Je pense que son Journal participe bien-sûr à cette intimité avec le personnage d’auteur qu’il a su créer. À travers ses mots, partager ses doutes, ses galères, ses questions, sa maladie bien sûr, mais toujours de façon pudique, son écriture du quotidien avec humour et finesse.
Peut-être aussi parce que nous avons grandi tous les deux « en province » comme disent certains. Moi je dis « en région », je préfère. Même si c’était une autre époque et une autre histoire du théâtre, ce récit-là, a construit ma génération et les combats actuels dont certains sont toujours à reconquérir.
Dans Juste la fin du Monde qui devait s’appeler au départ Les adieux, Louis le personnage central n’est pas Lagarce. Ce serait réduire le propos de la pièce à une autobiographie. Comme dans toutes les pièces, il y a de Lui, dans Louis mais surtout dans chacun des personnages. Son propos est bien plus large et ce serait réducteur de présenter la pièce comme celle d’un auteur de théâtre homosexuel revenant dans sa famille pour annoncer sa maladie et sa mort prochaine. D’ailleurs de cette maladie qui tua beaucoup de personnes, il n’en est jamais question. De la mort non plus puisqu’il n’arrivera jamais à dire la raison de sa venue.
La parabole du Fils prodigue rappelle comme dans d’autres pièces de Lagarce écrites entre 1984 et 1995, parmi lesquelles : Retour à la citadelle (1984), J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne (1994) et Le Pays lointain (1995), les écrits de l’Évangile de Luc. Or ici, au lieu de revenir à la vie, Louis vient annoncer sa mort imminente. Il habite désormais dans la grande ville. Il s’est arraché à son milieu d’origine. C’est le personnage voyageur, errant, le funambule, tandis que la famille est sédentaire, plus proche de la terre.
Ces deux réalités en face à face constituent un moteur théâtral fascinant permettant de révéler les relations intrafamiliales. Et, c’est bien cela qui me fascine dans la pièce. Lagarce réussit à créer des vibrations au plateau entre les personnages à partir de non-dits. Tout au long de ce dimanche familial, les petites cérémonies domestiques cachent des sourds conflits familiaux.
Sommes-nous dans le point de vue de Louis ou à travers le spectre de la Famille ? C’est toute la richesse de son théâtre.
La présence de Louis, ses regards, le peu de mots prononcés (tout comme Yvonne Princesse de Bourgogne de Gombrowicz ou d’autres pièces) modifie l’équilibre familial. L’attente du fils que l’on ne voie que rarement, crée une tension dans la famille, des couacs, des maladresses, des attentes, des regrets, des accusations déguisées. Un principe de rapsodie accentué par l’écriture en séquence de la pièce.
Là où la pièce me passionne aussi, c’est la précision avec laquelle chaque personnage de la famille tente de s’exprimer. C’est à cela que l’on voit que Lagarce porte une attention brillante à cette famille, décortiquant avec tendresse et sans complaisance la complexité humaine.
J’aimerais travailler avec les acteurs, cette langue Lagarcienne, non pas comme une disfluence verbale savante, mais plutôt comme une humanité en mal de communication, en quête du vrai, avec ses heurts et ses frottements.
Une famille qui, face à Louis (dont le métier est l’écriture) attaque le langage dans une fragilité poétique et virale avec la crainte de mal dire, avec l’envie de vivre intensément ce moment de retrouvailles, avec l’appréhension de ne pas être à la hauteur, avec l’envie de dire à celui que l’on ne voie pas souvent les nouvelles d’ici… Tout cela dans un héritage d’un dimanche familial ordinaire, avec ses rituels du quotidien que nous connaissons tous.tes.
C’est ici que réside pour moi la grande finesse de ce texte. Une histoire de famille intime dans laquelle on peut se reconnaître au-delà de l’intime dans une poésie concrète.
Johanny Bert
DISTRIBUTION
JEAN-LUC LAGARCE
Auteur
Jean-Luc Lagarce est né le 14 février 1957 à Héricourt (Haute-Saône) ; il passe son enfance à Valentigney (Doubs) où ses parents sont ouvriers aux usines Peugeot-cycles. En 1975, pour suivre des études de philosophie, il vient à Besançon où parallèlement il est élève au conservatoire de région d’art dramatique. Il fonde en 1977 avec d’autres élèves une compagnie théâtrale amateur, le « Théâtre de la Roulotte » (en hommage à Jean Vilar), dans laquelle il assume le rôle de metteur en scène montant Beckett, Goldoni, mais aussi ses premiers textes.
En 1979, sa pièce Carthage, encore est diffusée par France Culture dans le « nouveau répertoire dramatique » dirigé par Lucien Attoun qui régulièrement enregistrera ses textes.
En 1980, il obtient sa maîtrise de philosophie en rédigeant Théâtre et Pouvoir en Occident. Suite à sa rencontre avec Jacques Fornier, le Théâtre de la Roulotte devient en 1981 une compagnie professionnelle où Jean-Luc Lagarce réalisera 20 mises en scène en alternant créations d’auteurs classiques, adaptations de textes non théâtraux et mises en scène de ses propres textes.
En 1982, Voyage de Madame Knipper vers la Prusse Orientale est mis en scène par Jean- Claude Fall au Petit Odéon programmé par la Comédie-Française (son premier texte à être monté par un metteur en scène extérieur à sa compagnie et à être publié sous forme de tapuscrit par Théâtre Ouvert). Jean-Luc Lagarce verra seulement quatre de ses textes montés par d’autres metteurs en scène – après 1990, aucun ne le sera –, mais il ne se sentira pas un auteur « malheureux », il est un auteur reconnu et ses pièces sont accessibles, lues, voire mises en espace ou publiées.
C’est en 1988 qu’il apprend sa séropositivité, mais les thèmes de la maladie et de la disparition sont déjà présents dans son oeuvre, notamment dans Vagues Souvenirs de l’année de la peste (1982) et il refusera toujours l’étiquette « d’auteur du sida », affirmant à l’instar de Patrice Chéreau que ce n’est pas un sujet.
En 1990, il réside six mois à Berlin grâce à une bourse d’écriture (Villa Médicis hors les murs, Prix Léonard de Vinci) ; c’est là qu’il écrit Juste la fin du monde, le premier de ses textes à être refusé par tous les comités de lecture. Il arrête d’écrire pendant deux ans, se consacrant à la mise en scène, écrivant des adaptations et répondant à des commandes (cf. Comment j’écris in Du luxe et de l’impuissance). Non entendu, il reprendra intégralement Juste la fin du monde dans son dernier texte, Le Pays lointain en y ajoutant la famille choisie. Il décède en septembre 1995 au cours des répétitions de Lulu.
Si son oeuvre littéraire est essentiellement composée de 25 pièces de théâtre, il a aussi écrit 3 récits (L’Apprentissage, Le Bain, Le Voyage à La Haye), 1 livret d’opéra (Quichotte), 1 scénario pour le cinéma (Retour à l’automne), quelques articles et éditoriaux (publiés sous le titre Du luxe et de l’impuissance) et a tenu durant toute sa vie de théâtre un journal composé de 23 cahiers. Depuis son décès, de nombreuses mises en scène de ses textes ont été réalisées et certaines ont connu un large succès public et critique. En France, il est l’auteur contemporain le plus joué. Il est traduit dans de nombreux pays et ses dernières pièces le sont dans une quinzaine de langues. Son oeuvre est étudiée dans les universités et les lycées notamment Juste la fin du monde qui a été au programme de l’option théâtre du baccalauréat puis de l’agrégation et récemment au baccalauréat de français en première.
JOHANNY BERT
Metteur en scène
Metteur en scène, comédien, plasticien, c’est au fur et à mesure de ses rencontres et des créations que Johanny construit un langage théâtral personnel hybride et singulier.
Metteur en scène autodidacte, il décide à 30 ans de creuser le travail sur la direction d’acteurs et d’actrices en postulant à une formation d’un an au Conservatoire National Supérieur de Paris puis participe régulièrement à des laboratoires sur ce lien si important avec les acteurs. Encore récemment, en Août 2023, avec Joël Pommerat durant deux semaines intenses.
Chacune des créations de Johanny Bert nait d’une nécessité intime, d’un désir artistique et c’est en équipe qu’il bâtit un dispositif qui se réinvente à chaque spectacle en fonction de la dramaturgie, du propos créant des formes toujours nouvelles. Ses projets naissent souvent de commandes d’écritures ou de textes d’auteurs.trices contemporains.nes notamment Marion Aubert pour Les Orphelines pour le CDN de Vire (2010), Stéphane Jaubertie pour De Passage (2014) en coproduction avec les Tréteaux de France, Magali Mougel Elle pas princesse, Lui pas héros (2016) en coproduction avec le Théâtre Sartrouville Yvelines CDN, puis Frissons en 2020, Waste de Guillaume Poix au Théâtre Poche de Genève (2016), Catherine Verlaguet, Gwendoline Soublin, Arnaud Cathrine, Thomas Gornet pour la création de Une épopée (2020) mais aussi pour d’autres créations avec Emmanuel Darley, Philippe Dorin, Fabrice Melquiot, Sabine Revillet, Pauline Sales.
En 2021, il reçoit une commande du festival d’Avignon et de la SACD dans le cadre du programme « Vive le Sujet ! » Il créé une performance entre l’art contemporain et le théâtre avec le musicien Thomas Quinart : Làoùtesyeuxseposent.
Engagé dans un travail de territoire, sa compagnie est implantée à Clermont- Ferrand (région Auvergne-Rhône-Alpes). Ses derniers projets, un cycle de créations nommé AMOUR(S) avec HEN cabaret insolent (2019) créé au Festival d’Avignon et toujours en tournée nationale et internationale.
Le Processus, un texte de Catherine Verlaguet (toujours en tournée à ce jour), La (nouvelle) ronde, texte de Yann Verburgh créé au Théâtre de La Croix Rousse à Lyon puis au Théâtre de la Ville (les Abbesses) et en tournée.
Enfin, en décembre 2022 il a été invité à créer son premier opéra La Flûte enchantée de Mozart à l’Opéra national du Rhin.
Sa compagnie est associée au Théâtre de La Croix Rousse à Lyon, au Théâtre 71, scène nationale de Malakoff ainsi qu’au Sémaphore, scène conventionnée de Cébazat. Il prépare un nouveau projet : Fucking Eternity écrit à plusieurs autrices et auteurs, création au Théâtre de La Croix Rousse et au Théâtre de la Ville en octobre 2024.
ASTRID BAYIHA
Comédienne
Astrid Bayiha est comédienne, autrice, metteuse en scène et chanteuse.
Juste après l’obtention d’une Licence d’LLCE Anglais à la Sorbonne Nouvelle de Paris en 2007, elle se forme au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris avec Andrzej Seweryn, Guillaume Gallienne, Mario Gonzalez, Michel Fau, Yves Boisset et Sandy Ouvrier. Depuis sa sortie en 2010, elle a travaillé – entre autres – sous la direction de Catherine Riboli, Irène Bonnaud, Gerty Dambury, Eva Doumbia, Paul Desveaux, Bob Wilson, Mounya Boudiaf, Jacques Descorde, Hassane Kassi Kouyaté, Julie Kretzschmar, Arnaud Churin, Françoise Dô, Stéphane Braunschweig, Elemawusi Agbedjidji, Nelson-Rafaell Madel, Sébastien Bournac, Pierre-Marie Baudoin…
En 2018, elle crée la Compagnie HÜRICÁNE et son premier spectacle, MAMIWATA, duquel elle signe aussi l’écriture.
Il sera joué au Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis, au Théâtre de l’Opprimé à Paris, à Tropiques Atrium La Scène Nationale de la Martinique puis à La Criée Théâtre National de Marseille entre 2018 et 2019.
Sa deuxième pièce, JE SUIS BIZARRE, parue aux Éditions Koïnè au mois de juin 2020 est lauréate du prix « Coup de coeur » des lycéen.e.s de Loire-Atlantique (COMETE), finaliste du prix PlatO, et finaliste de TEXT’ENJEUX.
Elle en présente une maquette au Lavoir Moderne Parisien au mois de novembre 2021 et le spectacle sera crée en décembre 2022 à la Manekine – Scène Conventionnée des Hauts de France. Il tourne de février à mars 2023 au Théâtre du Chevalet à Noyon, à la Maison du Théâtre d’Amiens, et à Tropiques Atrium – La Scène Nationale de la Martinique.
Durant la saison 2022/2023, elle tourne avec le seule en scène créé par Paul Desveaux, ANGELA DAVIS, UNE HISTOIRE DES ÉTATS-UNIS, aux États-Unis (Princeton French Theater Festival, Ambassade de France à Washington, Mount Holyoke College ), en Guadeloupe (l’Artchipel – Scène Nationale de Guadeloupe) et en Martinique (Tropiques Atrium – Scène Nationale de la Martinique ).
Elle joue également dans 2 créations en tant que comédienne :
FICTIONS D’ASILE de et par Pierre-Marie Baudoin, créé en novembre 2022 au Théâtre 13, et WELFARE par Julie Deliquet, crée en juillet 2023 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes pour la 77è édition du Festival d’Avignon.
Sa dernière création, M COMME MÉDÉE – un montage de texte et une adaptation autour du mythe de Médée – est créée à Tropiques Atrium en février 2023, puis reprise en tournée au Théâtre de la Tempête en novembre 2023 et en mars 2024 à l’Artchipel Scène Nationale de la Guadeloupe.
Son activité d’autrice l’amène à régulièrement répondre à des commandes d’écriture : Revue « The New Firemen », Festival Du Jamais Lu – Paris, Collectif Créature, Site d’information culturel l’Oeil d’Olivier.
Astrid Bayiha a été artiste associée à Tropiques Atrium – La Scène Nationale de la Martinique durant la saison 2022/2023.
CÉLESTE BRUNNQUELL
Comédienne
Céleste Brunnquell naît à Paris en 2002 et commence le théâtre à l’âge de onze ans. Elle suit des cours au Théâtre de l’Atelier à Paris grâce auxquels elle est repérée par Sarah Suco qui lui offre le rôle principal de son premier film, Les Éblouis. Elle joue ensuite dans la série En thérapie d’Éric Toledano et Olivier Nakache, L’Origine du Mal de Sébastien Marnier et dans le premier long de Jeanne Aslan et Paul Saintillan, Fifi.
En 2023, elle est à l’affiche du film d’Erwan Le Duc, La Fille de son père, présenté à la Semaine de la Critique.
En 2024, on peut la voir dans Une Affaire de principe d’Antoine Raimbault, En attendant la nuit de Céline Rouzet et Maria de Jessica Palud.
Cinéma
2019 : Les Éblouis de Sarah Suco : Camille Lourmel
2022 : L’Origine du mal de Sébastien Marnier : Jeanne Patterson
2022 : Fifi de Jeanne Aslan et Paul Saintillan : Sophie, dite « Fifi »5
2023 : La Fille de son père d’Erwan Le Duc : Rosa
2024 : Une affaire de principe d’Antoine Raimbault
2024 : En attendant la nuit de Céline Rouzet : Camila Berthier
2024 : Maria de Jessica Palud : Noor
2024 : Rembrandt de Pierre Schoeller
Télévision
2021 : En thérapie d’Éric Toledano et Olivier Nakache, saison 1 : Camille Bertier
2021 : H24 de Valérie Urrea et Nathalie Masduraud, saison 1, épisode 4
2023 : Atelier Figaro, de Jacques Weber
Théâtre
2022 : Oublie-moi de Noémie Lvovsky, mise en scène de Julie Duclos
Récompenses
Festival du film de Sarlat 2019 : Prix d’interprétation féminine du Jury Jeunes pour Les Éblouis
Prix ASC 2021 : meilleure actrice pour En thérapie
Festival La Ciotat Berceau du cinéma 2023 : Prix d’interprétation féminine pour Fifi
Nominations
César 2020 : meilleur espoir féminin pour Les Éblouis
Lumières 2020 : révélation féminine pour Les Éblouis
César 2024 : meilleure révélation féminine pour La fille de son père
VINCENT DEDIENNE
Comédien, auteur, metteur en scène et humoriste
Il débute sa formation à l’École nationale supérieure d’art dramatique de la Comédie de Saint-Étienne.
Depuis 2009, il travaille au théâtre, dans différentes pièces du répertoire classique et contemporain notamment : Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène de Jean-Claude Berutti, (2009), Comédie de Saint-Étienne, tournée ; Le roi s’amuse de Victor Hugo, mise en scène de François Rancillac, (2010), Théâtre de l’Aquarium ; Mais tous les ciels sont beaux d‘Hervé Guibert, mise en scène de lui-même et Sarah Seignobosc, (2012), Saint-Étienne, Lyon ; Super heureux de Silke Hassler, mise en scène de Jean-Claude Berutti, (2013) Théâtre Les Déchargeurs ; Je marche dans la nuit sur un chemin mauvais d’Ahmed Madani, mise en scène de l’auteur, (2014), Théâtre de la Tempête ; Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, mise en scène de Catherine Hiegel (2018), Théâtre de la Porte Saint-Martin ; Callisto et Arcas d’Ovide mise en scène de Guillaume Vincent (2018),Théâtre des Bouffes du Nord ; Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche de Hervé Blutsch, mise en scène de Laurent Fréchuret (2018), Théâtre du Rond-Point et en tournée ; La Carpe et le Lapin, un cadavre exquis de Catherine Frot et lui-même (2020), Théâtre de la Porte Saint-Martin ; Un chapeau de paille d’Italie d’Eugène Labiche, mise en scène Alain Françon (2023), Théâtre de la Porte Saint-Martin.
En 2011, il entame l’écriture de son spectacle S’il se passe quelque chose…, en collaboration avec Juliette Chaigneau et Mélanie Le Moine. François Rollin en signe la mise en scène avec Juliette Chaigneau. Le spectacle a été présenté avec succès de 2014-2018 en tournée dans toute la France et à Paris au Petit Hébertot, au Café de la danse, au Théâtre de l’Atelier, au Trianon et aux Folies Bergères.
En septembre 2014, il est choisi par Canal+ pour succéder à Stéphane De Groodt dans l’émission de Maïtena Biraben, « Le Supplément », où il décrit « La bio interdite » des invités politiques. Il est également présent sur France Inter pour une chronique hebdomadaire (le mercredi à 6 h 55) dans la matinale. À partir de la rentrée 2015, il officie tous les jeudis dans « Le 7/9 » de France Inter à 8 h 55.
En septembre 2016, il rejoint Yann Barthès et son équipe dans l’émission « Quotidien » sur TMC.
En 2018, il intègre la bande des « Grosses Têtes », animée par Laurent Ruquier sur RTL.
En 2021, il revient au Seul en scène avec Un soir de Gala, qu’il a joué au Théâtre des Bouffes du Nord, Théâtre Marigny, Théâtre du Chatelet, à L’Olympia et en tournée dans toute la France. Il jouera les dernières irrévocables aux Bouffes du Nord du 17 au 31 décembre 2024.
En 2017, il reçoit le Molière de l’humour pour son spectacle S’il se passe quelque chose.
En 2022, les Molières lui décernent pour la 2ème fois, le Molière de l’humour pour Un soir de gala.
En 2024, Vincent Dedienne remporte le Molière du meilleur comédien dans un spectacle de Théâtre privé pour Un chapeau de paille d’Italie.
Au cinéma, il a travaillé récemment avec : Marie-Castille Mention-Schaar La Fête des mères, (2018) et A Good Man (2020) ; Benoît Delépine et Gustave Kervern Effacer l’historique (2020) ; Noémie Saglio Parents d’élèves (2020) : Jean-Christophe Meurisse, Oranges sanguines (2021) ; Nafsika Guerry-Karamaounas I Love Greece (2022) : Rudy Milstein Je ne suis pas un héros (2023) ; Jean-Christophe Meurisse, Les Pistolets en plastique (2024) ; Noémie Saglio, Natacha, presque hôtesse de l’air (2025).
Il a été fait Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2020.
CHRISTIANE MILLET
Comédienne
Formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Christiane Millet se consacre principalement au Théâtre où elle travaille avec des metteurs en scène tels que Pierre Debauche, Stuart Seide, André Engel, Alain Sachs, Luc Bondy, Xavier Durringer, Muriel Mayette, Laurent Pelly, Patrice Kerbrat, Patrick Sommier, Ladislas Chollat, Jean-Louis Benoit….
Elle alterne entre comédies et textes dramatiques, passant de Shakespeare (Le songe d’une nuit d’été, Le Roi Lear) à Copi (Une visite inopportune), Pinter (L’Anniversaire), Hofmannsthal (Venise sauvée), Feydeau (Mr Chasse), Xavier Durringer (Surfeurs) ou Ionesco (Les Chaises).
Tandis qu’elle joue La Vérité de Florian Zeller au Théâtre Montparnasse, mis en scène de Patrice Kerbrat, son interprétation dans Funérailles d’hiver d’Hanokh Levin mis en scène par Laurent Pelly lui vaut une nomination au Molière de la comédienne dans un second rôle.
Elle reçoit en 2013 le Prix du Syndicat de la Critique -meilleure comédienne- pour Calme de Lars Noren mis en scène par Jean-Louis Martinelli.
Elle a aussi participé à de nombreux films, tant pour le cinéma que pour la télévision.
Après le joli succès de La palombière (1983) de Jean-Pierre Denis, on la retrouve quelques années plus tard en épouse décalée de Jean-Pierre Bacri dans Le Goût des autres d’Agnès Jaoui, puis en mère suicidaire de Nicolas Bedos dans Mr et Mme Adelman, mère encore de Sara Forestier pour Hell (2006) de Bruno Chiche, d’Isabelle Carré pour Les émotifs anonymes (2010) de Jean-Pierre Améris, de Félix Moati pour Télé Gaucho (2012) de Michel Leclerc, ou d’Alexandra Lamy pour Tout le monde debout (2018) de Franck Dubosc.
Christiane Millet a également été dirigée par Éric Lartigau, Romain Cogitor, Anne Le Ny, Éric Todelano et Olivier Nakache ainsi qu’Albert Dupontel.
LOÏC RIEWER
Comédien
C’est aux côtés de Bruno Blairet et de Jean-Pierre Garnier que Loïc Riewer débute sa formation à l’école Florent en 2007. En 2011, il intègre le Conservatoire national supérieur d’Art dramatique et y suit l’enseignement de Daniel Mesguich, puis de Nada Strancar. Il y travaille également sous la direction d’Yvo Mentens, Tatiana Spivakova ou encore Georges Lavaudant.
En parallèle de sa formation, il joue au théâtre Ménilmontant dans L’Empire du vide, écrit et mis en scène par Éric Salleron en 2011 et l’année suivante dans Lisbeth de Fabrice Melquiot, mis en scène par Tatiana Spivakova au théâtre du Marais.
À sa sortie du Conservatoire, il est engagé par Jeanne Herry pour jouer dans L’Or et la Paille de Barillet et Gredy, créé au Théâtre du Jeu de Paume à Aix en Provence ainsi qu’au Théâtre du Rond-Point.
Il intègre au même moment la compagnie du Birgit Ensemble, dirigée par deux camarades de promotion du CNSAD, Julie Bertin et Jade Herbulot, et participe à tous les spectacles de la compagnie depuis, avec le Prélude et les reprises de Berliner Mauer : Vestiges en 2015, ainsi que Memories of Sarajevo et Dans les ruines d’Athènes au festival IN d’Avignon en 2017, et finalement Roman(s) National créé au théâtre de la Tempête en 2022.
En parallèle de cela, il participe à trois reprises au Festival du Nouveau Théâtre Populaire à Fontaine-guérin ( 2015, 2021 et 2022 ) et notamment à la création d’une trilogie Molière au festival In d’Avignon à l’été 2021 : Le Ciel, La Nuit et la Fête ( Tartuffe / Dom Juan / Psyché ) dont les mises en scène sont signées Léo Cohen Paperman, Emilien Diard-Detoeuf et Julien Romelard sous l’égide de la compagnie du NTP.
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