
DATES
À partir du 16 janvier 2024
- Du mardi au samedi à 21h
- Le dimanche à 17h
Durée : 1h30
TARIFS
1ère catégorie
41 €
2ème catégorie
31 €
3ème catégorie
21 €
BILLETTERIE
Sur place et par téléphone :
01 46 06 49 24
Du mardi au vendredi de 17h30 à 19h
Le samedi de 16h à 19h
Le dimanche de 13h à 17h
ATTACHÉE DE PRESSE
Dominique Racle
dominiqueracle@agencedrc.com
À PARTIR DU 16 JANVIER 2024
DE DENNIS KELLY
TOGETHER
De Dennis Kelly
Traduction Philippe Lemoine
Èdition L’Arche
Mise en scène Mélanie Leray
Avec Emmanuelle Bercot et Thomas Blanchard
Photographie © E. Pain
Scénographie (en cours)
Lumière François Menou
Assistante Anne De Queiroz
Création Théâtre de l’Atelier
Production Théâtre de l’Atelier, Compagnie 2052
La Compagnie 2052 est conventionnée 2021 par le Ministère de la Culture DRAC Bretagne et soutenue par la Région Bretagne et la ville de Rennes
TOGETHER
Elle travaille pour une ONG sur le territoire européen. Elle est la fille d’une intellectuelle communiste. Il est travailleur indépendant et dirige son propre business d’informatique. Il s’est fait tout seul.
Ce couple que tout oppose et leur fils unique se trouve forcé à cohabiter pendant le confinement lié à la COVID 19. À mesure que la pandémie se propage dans le monde, leurs convictions sont mises à l’épreuve.
NOTE D’INTENTION
Together de Dennis Kelly est une tragi-comédie où l’humour tient une place centrale et permet « d’atténuer » la gravité du sujet. Elle est au coeur du propos dans le sens où, par un usage récurent de l’effet d’adresse, les interprètes embarquent le public dans le processus de création.
De ce fait, les spectateurs deviennent eux-mêmes acteurs et participent activement au spectacle. Elle et Lui s’adressent au public, attendent son approbation ou son soutien sans pour autant prendre en compte cet avis. Ils cherchent à expliquer, à faire entendre à un autre qui ne peut être que le public.
Cette savante triangulation donne à l’oeuvre de Dennis Kelly, un effet « stand-up » qu’on retrouve régulièrement dans son travail et qui, sans aucun doute, stimulera le public qui a lui-même vécu l’expérience drôle et terrifiante du confinement.
Together plonge le spectateur dans l’intimité d’une famille en période de confinement. La COVID-19, qui a précipité le monde dans une paralysie totale durant plusieurs années, a bousculé nos repères sensitifs en introduisant une nouvelle règle qui semblait nous échapper depuis longtemps : la vie en vase clos, le repli individuel dans le micro-espace du domicile familial.
En partant de ce constat, comment envisager la conjugalité ? Comment exprimer son individualité quand nous nous retrouvons obligés de vivre constamment avec l’autre, de partager le même espace ?
Elle et Lui ne sont pas différents de nous : ils se sont aimés, ils ont eu un enfant ensemble, mais l’enfermement a mis en exergue leurs différences fondamentales, ces petits éléments qui nous situent dans le monde vis-à-vis de nos pairs et qui, dans un même temps, nous différencient. Ils se déchirent, parce qu’ils prennent conscience que l’unique liant — la fondation — de leur amour repose sur leur fils : Alfred.
Ce repli, traversé par les deuils, conduit au paradoxe d’un amour qui ne peut exister en dehors de sa considération physique et charnelle, mais qui ne doit pas outrepasser la frontière de la liberté individuelle, la place que chaque personne occupe dans le couple, dans le cercle familial…
Le risque, mis en avant dans cette pièce et confirmé par notre propre expérience du confinement, concerne l’exploration de nos failles et le soulèvement de nos inhibitions, de nos barrières morales. Elle et Lui sont humains, monstrueusement humains, et l’enfermement les pousse à interroger la violence qu’ils ont refoulée, la haine qui sommeille en eux, mais qui n’avait pas, jusqu’alors, trouvé de terrain favorable afin de s’épanouir pleinement.
Cette violence est également incarnée par le fils, Alfred, qui développe une curieuse (et naturelle) fascination pour la mort et pour la cruauté. Ce personnage, qui est – peut-être – le plus important de la pièce, grandit dans un environnement en huis clos entouré par la rage et les corps morts qu’il ne voit pas, qu’il n’arrive pas à saisir. Le fictif et le réel se confondent, interrogeant, de facto, les limites du développement en contexte de pandémie.
Together est également une pièce politique qui place au centre du jeu les individus jugés essentiels durant la période : les aides-soignantes, les caissières… Ces personnes qui ont pris tous les risques et à qui nous avions promis des revalorisations salariales, une meilleure considération dans le « monde d’après ». Le monde promis n’a pas eu lieu et nous pouvons légitimement nous demander ce qu’il nous reste de ces moments sombres ; Together est une réponse à considérer.
Mélanie Leray et Edouard Delelis
BIOGRAPHIES
▲ DENNIS KELLY
Dennis Kelly est né à Londres en 1970. Il est l’héritier du théâtre « in yer face » (Sarah Kane, Martin Crimp, Mark Ravenhill). Ses pièces sont jouées et traduites dans le monde entier.
Il est également l’auteur de pièces radiophoniques et scénariste de séries télévisées : Pulling (SilverRiver/BBC 3), UTOPIA (Kudos/Channel 4) qu’il a également coproduite, et The Third Day (HBO / Sky Atlantic).
Il a reçu de nombreux prix et distinctions : nomination pour les British Academy Film Awards en 2008, lauréat des prix South Bank Award et British Comedy Award en 2009.
Son théâtre est publié à L’Arche.
Together est son dernier texte et sera édité dans sa version française à l’automne 2022.
▲ MÉLANIE LERAY
Après l’école du Théâtre National de Bretagne, Mélanie participe avec les élèves de sa promotion à la création du collectif Les Lucioles.
En 2012, elle créé sa propre compagnie : La Compagnie 2052.
Mélanie Leray débute la mise en scène au Centre Pénitentiaire des femmes de Rennes en 2000. Elle y créé deux spectacles autour des écritures de Sarah Kane, Botho Stauss et Jean-Luc Lagarce. Puis elle co-met en scène 2 pièces de Lars Norén : Automne et hiver au théâtre de la Bastille en 2006 et La Veillée – Festival d’Automne 2007 avec Pierre Maillet.
Elle met en scène deux jeunes auteurs français : Erma et moi de Mario Batista au Festival Corps de Texte à Rouen puis La Chaise de Florian Parra au Théâtre du Rond-Point.
En association avec le Théâtre National de Bretagne, elle créé 3 textes britanniques qui seront traduits et édités à cette occasion. Leaves de Lucy Caldwell 2009, Contractions de Mike Bartlett 2012 et La Mégère apprivoisée (Comment dompter l’insoumise) de W. Shakespeare. Puis Tribus de Nina Raine en 2017.
Elle dirige la promotion 9 de l’école du TNB accompagnée d’élèves de l’école du cinéma l’ESRA autour d’une adaptation de L’insoutenable légèreté de l’être de Kundera. Création Festival-Rennes 2017.
En 2019, Girls and Boys au Théâtre du Petit Saint-Martin obtient le Molière du meilleur seul en scène, le prix Laurent Terzieff du Syndicat de la Critique et le prix Jean-Claude Brialy pour la Compagnie 2052 au Festival d’Anjou.
En 2020, elle créé Viviane, une adaptation du premier roman de Julia Deck. Le spectacle est repris au Théâtre Monfort après la pandémie.
En 2022, dans le cadre du DESC#2 au CDN d’Angers, elle met en scène le texte primé de Clio Van de Walle.
En 2022, au CDN de Caen, Le Mérite, une pièce qu’elle a co-écrite avec Maelle Pouéchoultres.
Mélanie est artiste associée au CDN de Caen depuis 2021. Également comédienne, elle a joué au théâtre sous la direction de Laurent Javaloyes, Pierre Maillet, François Rancillac, Patricia Allio, Pierre Huyghe, Cédric Gourmelon…
Au cinéma, elle a travaillé avec Manuel Poirier (Prix du Jury du Festival de Cannes 1997), Xavier Beauvois, Marion Vernoux, Benoît Jacquot, Sébastien Bailly, Jalil Lespert, Rémi Bezançon, Léa Fehner… Elle a obtenu en 2001 le Lutin de la meilleure actrice pour Les Filles du 12 de Pascale Breton avec laquelle elle a tourné 4 films. Elle a également travaillé dans des téléfilms d’Edouard Niermans, Lou Genet, Hervé Baslé, Jean Larriaga, Claude D’Anna, Florence Strauss…
▲ EMMANUELLE BERCOT
Emmanuelle Bercot est réalisatrice, scénariste et actrice française.
Après s’être essayée à la danse, au spectacle puis au théâtre, Emmanuelle Bercot se lance dans le cinéma en intégrant la prestigieuse Fémis. Et c’est avec succès puisque son film de fin d’études, le court métrage Les Vacances, est récompensé à Cannes du prix du jury du court métrage en 1997. Procédant par étapes, elle passe ensuite au moyen métrage avec La Puce, film remarqué qui révélera Isild Le Besco. Elle obtient avec ce film le deuxième prix de la Cinéfondation, toujours à Cannes, en 1999. Entretenant une relation au long cours avec le Festival de Cannes, son premier long métrage, Clément, dans lequel elle se met elle-même en scène, est sélectionné dans la catégorie Un Certain Regard en 2001.
En 2005, son film Backstage l’emmène cette fois-ci dans un autre festival, à la Mostra de Venise.
En traitant des premiers émois sexuels dans La Puce, des amours interdits dans Clément, et de l’idolâtrie dans Backstage, Emmanuelle Bercot, souvent en compagnie de son actrice fétiche Isild Le Besco, explore le monde adolescent. Un monde qu’elle n’abandonne pas en travaillant pour la télévision. Sa série Mes chères études traite de la prostitution étudiante.
Lorsqu’elle revient à Cannes en 2011, c’est en tant qu’actrice, pour défendre le 3e film de Maïwenn, Polisse, qui repart avec le Prix du Jury. La même année, Emmanuelle Bercot reçoit le Prix Télévision de la SACD. Elle fait l’ouverture de Cannes en 2015 avec son film La Tête haute, avec Catherine Deneuve. Elle remporte la même année le prix d’interprétation féminine pour son rôle dans Mon roi, réalisé par Maïwenn. Elle est faite chevalier de la légion d’honneur le 1er janvier 2016.
DATES
À partir du 16 janvier 2024
- Du mardi au samedi à 21h
- Le dimanche à 17h
Durée : 1h30
TARIFS
1ère catégorie
41 €
2ème catégorie
31 €
3ème catégorie
21 €
BILLETTERIE
Sur place et par téléphone :
01 46 06 49 24
Du mardi au vendredi de 17h30 à 21h
Le samedi de 16h à 21h
Le dimanche de 13h à 17h