
Dates
Du 9 sept. au 25 oct.
Du mardi au samedi à 21h
Durée
1h10
Tarifs
À partir de 20 €
Création
La chair est triste hélas
“Un jour, j’ai arrêté le sexe avec les hommes.” Ovidie
Texte cathartique, La chair est triste hélas, publié en 2023, s’est imposé comme un objet littéraire essentiel.
Dans une prose incisive et teintée d’humour, Ovidie y relate les raisons de sa grève du sexe, déconstruisant avec une lucidité tranchante les injonctions qui pèsent encore sur la question du désir et de la sexualité. À la croisée du pamphlet féministe et de l’étude sociologique, ce cri du cœur réadapté par l’autrice prolongera sa portée avec Anna Mouglalis dans un seule en scène inédit.
TARIFS
Cat. 1 : 35 €
Cat. 2 : 25 €
Cat. 3 : 20 €
Tarif – 26ans : 12€ en cat. 2
Inscrit(e) au dispositif Pass Culture mis en place par les ministères de la Culture et de l’Éducation Nationale ? Vous pouvez également bénéficier d’un tarif à 10€ en cat.1 ou cat.2.
Tarif Voisins (75018 et 75009) : 25€ en cat. 1
Tarif PMR : Des places sont réservées aux personnes à mobilité réduite. Pour bénéficier d’une place en cat. 1 au prix de la cat. 2 (ainsi que la personne qui vous accompagne), merci de contacter la billetterie au 01 46 06 49 24.
Tarif Groupe (+ 10 pers.) | CE : 25€ en cat. 1
Tarif Scolaire : 15€ en cat. 1 ou cat. 2
Pour toute demande de réservation
(CE, GROUPE, SCOLAIRES), contactez :
@ c.grillet@theatre-atelier.com
☎ 01 53 41 85 64
MENTIONS
De Ovidie
© Éditions Julliard
Adaptation et mise en scène Ovidie
Collaboratrice à la mise en scène
Marie Fortuit
Avec Anna Mouglalis
Musique / Bande sonore
Geoffroy Delacroix
Montage Barbara Bascou
Création lumière Robin Laporte
Scénographie Grégoire Faucheux
Production Théâtre de l’Atelier
Photographie affiche © Cédric Roulliat
PARTENARIAT
AUTOUR DU SPECTACLE
Note d'intention
Dans La chair est triste hélas, texte paru en 2023 aux Éditions Julliard (sous la direction de Vanessa Springora), Ovidie livre dans un geste littéraire les raisons pour lesquelles elle a décidé, il y a six ans, de quitter l’hétérosexualité. L’autrice revendique qu’il ne s’agit « ni d’un essai, ni d’un manifeste, encore moins d’un projet de société ». Ce texte auto-narratif écrit à la première personne est plutôt « un exutoire, un texte cathartique en écriture automatique, un discours de colère et de désespoir ». Et pourtant, si l’autrice partage « sa » vérité, le texte s’est rapidement transformé en une forme d’étendard dans lequel de nombreuses femmes se sont reconnues. Des femmes qui n’en peuvent plus de faire semblant et qui croulent sous les injonctions. Des « mal-baisées » aussi qui, comme Ovidie, ont décidé d’en faire une revendication. « Évidemment que nous sommes mal baisées, c’est justement ça, le problème ! Pourquoi devrions-nous en avoir honte ? Ce serait plutôt à nos partenaires de raser les murs ! Ils ont leur part de responsabilité dans cette affaire, me semble-t-il. Je ne suis pas mal baisée parce que je suis féministe, c’est absolument l’inverse : je suis féministe parce que je suis mal baisée. Et si toutes les mal-baisées de la terre s’unissaient, elles créeraient le mouvement politique le plus puissant de tous les temps et le monde imploserait. »
Forte du succès de ce texte, Ovidie décide d’en prolonger sa portée en lui offrant une dimension théâtrale et choisit Anna Mouglalis pour l’incarner dans un seule en scène. Comme Ovidie, elle aussi a été considérée comme un « corps », un corps d’actrice, mais également un corps de mannequin. Ce même corps-écran soumis aux fantasmes, jalousies et angoisses. De par ses nombreuses prises de parole et son engagement féministe, Anna Mouglalis lui a semblé être l’évidence. Sa puissance scénique en fait la comédienne idéale pour porter ce texte de révolte. Pour l’accompagner dans cette nouvelle création, Ovidie s’entoure de deux collaborateurs réguliers présents sur ses précédentes réalisations, notamment du compositeur Geoffroy Delacroix (le documentaire Là où les putains n’existent pas et la série fiction Des gens bien ordinaires) et de la monteuse Barbara Bascou (le documentaire Scum Manifesto : j’ai tiré sur Andy Warhol).
DISTRIBUTION
OVIDIE
Autrice, metteuse en scène
Ovidie est autrice et réalisatrice de fictions et documentaires, docteure en Lettres et Études filmiques, spécialisée dans les questions de corps, féminisme(s), sexualité(s). Elle a commencé par explorer, sous forme de fictions cinématographiques, le concept de pornographie féministe dans les années 2000. Elle a réalisé ensuite plusieurs documentaires dont Là où les putains n’existent pas (Prix Amnesty International du meilleur documentaire en 2018) ou Le Procès du 36 (2022), ainsi que des fictions dont la série Des gens bien ordinaires pour laquelle elle a reçu un Emmy Award en 2023. En parallèle, elle a réalisé plusieurs documentaires radiophoniques dont Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour ? (France Culture) ou encore le podcast La Dialectique du calbute sale (Binge Audio). Ovidie est également connue pour ses textes dont La Chair est triste hélas (Julliard, sous la direction de Vanessa Springora), texte auto-narratif dans lequel elle partage les raisons pour lesquelles elle a décidé d’arrêter le sexe avec les hommes.
ANNA MOUGLALIS
Comédienne
Anna Mouglalis naît à Nantes en 1978. Après un bref passage à la Fémis, elle intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. En parallèle de ses études, pour gagner sa vie, la jeune actrice se lance dans le mannequinat. En 1998, elle joue au cinéma dans Terminale de Francis Girod. Elle fait également ses débuts sur les planches dans L’Éveil du printemps de Frank Wedekind. Quand Claude Chabrol la remarque, il lui offre le rôle de la jeune pianiste de Merci pour le chocolat (2000). Aux côtés de Jacques Dutronc et d’Isabelle Huppert, elle est révélée au grand public. On la retrouve dans La vie nouvelle (2002) de Philippe Grandrieux, Novo de Jean-Pierre Limosin, Dans la compagnie des hommes (2003) d’Arnaud Desplechin, ou encore En attendant le déluge (2004) de Damien Odoul. Pour la télévision, Ilan Duran Cohen lui propose d’incarner Simone de Beauvoir dans le téléfilm Les amants du Flore (2006). Elle réalise pour Canal + un film de la série X-femmes. En 2008, Anna Mouglalis est à nouveau sur les planches dans le rôle de Cunégonde dans La petite Catherine de Heilbronn d’Heinrich von Kleist. Elle retourne au cinéma en interprétant Coco Chanel dans le film Coco Chanel et Igor Stravinsky (2009) puis dans le film biographique Gainsbourg, vie héroïque (2010) où elle joue le rôle de Juliette Gréco. Elle interprétera également un des rôles principaux dans la série Baron Noir sur Canal + entre 2016 et 2019. En 2019, elle joue aux côtés de Julie Brochen dans Mademoiselle Julie d’August Strindberg, mis en scène par Xavier Legrand au Théâtre de l’Atelier. En 2022, dans le même théâtre, elle participe au spectacle Sorcières de Mona Chollet, mis en scène par le collectif À définir dans un futur proche. En 2025, elle obtient le rôle-titre dans la pièce Phèdre de Racine, mise en scène par Anne-Laure Liégeois.
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