Dates

Du 25 mars au 3 mai 2026

Du mardi au samedi à 21h
Le dimanche à 15h

Durée

2h15

Tarifs

À partir de 20 €

CRÉATION AVIGNON 2025

EN ATTENDANT GODOT

Pour clore en beauté son cycle Beckett, après Fin de Partie,  Jacques Osinski retrouve Denis Lavant (Molière du comédien dans un spectacle de théâtre public 2025) rejoint par Jacques Bonnaffé, Aurélien Recoing et Jean-François Lapalus pour En attendant Godot, la plus célèbre pièce de l’auteur.

Sur scène, un arbre sans feuilles.
À ses pieds, un homme : Estragon. Entre un autre homme : Vladimir.
Ils attendent Godot… Ils ne le connaissent pas mais l’attendent comme un sauveur.
Aucun ne sait au juste de quoi ce mystérieux personnage doit les sauver, si ce n’est peut-être, justement, de l’horrible attente.

TARIFS

Cat. 1 : 41 €
Cat. 2 : 31 €
Cat. 3 : 20€

Tarif – 26ans : 12€ en cat. 2

Inscrit(e) au dispositif Pass Culture mis en place par les ministères de la Culture et de l’Éducation Nationale ? Vous pouvez également bénéficier d’un tarif à 15€ en cat.1 ou cat.2.  

Tarif Voisins (75018 et 75009) : 31€ en cat. 1

Tarif PMR : Des places sont réservées aux personnes à mobilité réduite. Pour bénéficier d’une place en cat. 1 au prix de la cat. 2 (ainsi que la personne qui vous accompagne), merci de contacter la billetterie au 01 46 06 49 24.

Tarif Groupe (+ 10 pers.) | CE : 31€ en cat. 1

Tarif Scolaire : 15€ en cat. 1 ou cat. 2

Pour toute demande de réservation
(CE, GROUPE, SCOLAIRES), contactez :
☎ 01 53 41 85 64
@ billetterie@theatre-atelier.com

MENTIONS

Texte Samuel Beckett
© Éditions de Minuit
Mise en scène Jacques Osinski
Avec Jacques Bonnaffé, Denis Lavant, Aurélien Recoing, Jean-François Lapalus
et à l’écran Léon Spoljaric Poudade
Création lumière Catherine Verheyde
Scénographie Yann Chapotel
Costumes Sylvette Dequest

Production
Compagnie L’Aurore Boréale
Coproductions
Théâtre Montansier-Versailles, Théâtre de l’Atelier, Théâtre des Halles – Avignon
Coréalisation
Compagnie L’Aurore Boréale
Théâtre des Halles – Avignon
Théâtre de l’Atelier
Diffusion Evelyne Jacquier

La compagnie est conventionnée par la Drac Île-de-France / Ministère de la Culture.
Photographie ©
Pierre Grosbois

PARTENARIAT

Fichier:France Culture logo 2021.svg — Wikipédia

AUTOUR DU SPECTACLE
Note d'intention de Jacques Osinski


C’était inévitable. Après Cap au pire, L’Image, La dernière bande, Fin de partieEn attendant Godot, la pièce des débuts (et du triomphe) de Beckett au théâtre, celle dont il disait qu’il l’avait écrite à une époque où « il ne connaissait rien au théâtre », celle qui lui fit, alors qu’il assistait aux répétitions de la mise en scène de Roger Blin, comprendre le concret du théâtre. Cette création coïncidera avec un anniversaire : celui de mes 30 ans de théâtre.
En 1995, je mettais en scène La Faim de Knut Hamsun, mon premier spectacle totalement professionnel, avec (déjà) Denis Lavant. Compagnons indéfectibles, nous nous retrouverons en 2025. Denis sera Estragon. Jacques Bonnaffé sera Vladimir.
Aurélien Recoing Pozzo, Jean-François Lapalus Lucky. Si j’ai longtemps évité En attendant Godot, c’est sans doute parce qu’elle est la plus connue des pièces de Beckett. Nous avons tous en tête l’image de ces deux vagabonds en chapeau melon, attendant devant un arbre malingre. Attendant quoi au juste ? On ne sait plus trop. Attendent-ils même ? On ne saurait le dire.
Godot viendra-t-il ? On ne se pose plus la question. On sait qu’il ne viendra pas et peut-être que c’est dommage. Toutes ces images, ces idées autour de la pièce, comment s’en débarrasser ?
Je voudrais revenir au texte même et non à l’idée que l’on s’en fait. Le texte, ce sera celui de la version de San Quentin, version à laquelle Beckett participa et qu’il valida en 1984 pour une mise en scène de Walter Asmus. Prenant sa source dans la version établie par Beckett pour sa propre mise en scène d’En attendant Godot en 1975 à Berlin, au Schiller Theater, sur laquelle Asmus était son assistant, cette version me semble la plus aboutie, la plus charnellement théâtrale. C’est la version d’un homme qui a expérimenté la pratique du théâtre. Beckett vint participer pendant dix jours aux répétitions et, selon le témoignage des acteurs, « ajouta de la chair aux os » du texte, modifiant certaines didascalies.
De plus en plus, Beckett metteur en scène m’intéresse. J’aime son attention aux déplacements, aux distances entre les corps, cette façon d’essayer de « donner un cadre à la confusion » pour reprendre ses propres termes. Dans cette version, Estragon et Vladimir sont sur scène dès le début, inséparables. Beckett note : « Estragon est sur le sol. Il appartient à la pierre. Vladimir est lumière. Il est orienté vers le ciel. Il appartient à l’arbre. » (The theatrical notebooks of Samuel Beckett, Waiting for Godot, édité par James Knowlson et Dougald McMillan). J’aime cette attention que Beckett porte aux éléments : minéral (pierre), végétal (arbre), animal (homme). Il y a là quelque chose de très concret, très terrien qui m’intéresse.
J’ai envie de partir de cela pour mettre en scène Godot. « Route à la campagne, avec arbre. Soir. » dit la première didascalie de la pièce. Beckett racontait que le tableau de Caspar David Friedrich, Deux hommes contemplant la lune avait été la source d’inspiration de Godot. Et effectivement, tout est dans le tableau : la route, l’arbre, les deux compagnons… Et la lune, cette lune qui se lève à la fin de chacun des deux actes comme un coup de théâtre, signant à chaque fois la fin du jour et le fait que Godot ne viendra pas aujourd’hui mais peut-être demain (et ce « peut-être » – dont Beckett disait qu’il était l’essence de son théâtre – m’intéresse). Pour moi, cela peut être un point de départ.
Regarder le tableau de Friedrich est une autre façon de regarder la pièce, plus charnelle, moins abstraite. Les deux personnages de Caspar David Friedrich sont inextricablement liés l’un à l’autre tout comme le sont Vladimir et Estragon. L’un ne va pas sans l’autre. J’ai envie d’explorer ce lien entre eux. Je crois qu’ils s’aiment, que Beckett a saisi ici précisément l’essence des relations humaines. L’attente aussi m’intéresse, une attente réelle, un espoir réel. Est-ce qu’il ne se passe vraiment rien dans la pièce ?
Je ne pense pas. Énormément de choses arrivent : Estragon a mal aux pieds (comme toujours chez Beckett, le corps est primordial), entre Lucky suivi d’une corde puis de Pozzo, entre la lune… Tous ces microévénements ont leur importance et je songe que tous les personnages de la pièce sont âgés et qu’avec la vieillesse, tout comme dans l’enfance, vient cette attention aux petites choses. Vladimir et Estragon sont-ils vraiment des vagabonds comme on a pris l’habitude de le penser ?
Cela dépend de ce qu’on entend par « vagabond ». Ils ont eu autrefois une vie, peut-être confortable, installée, à Paris.
Il y est fait plusieurs fois allusion. Quelque chose les a jetés là, sur une route, à attendre. En relisant la pièce, ayant à l’esprit le fait qu’elle avait été écrite en 1948, je me suis souvenu que Beckett avait été résistant et dû s’enfuir à Roussillon. Godot pourrait-il être un passeur ? Celui qui a le pouvoir de sauver les hommes en les faisant passer en zone libre ? Beckett se souvient-il de faits réels ? Pierre Temkine a fait à ce sujet des recherches passionnantes. Replaçant la pièce dans un contexte historique, il va même plus loin : pour lui, « le projet initial de Beckett a été d’écrire une pièce sur deux hommes traqués dans la France en guerre, dont l’un au moins serait juif ».
Plusieurs éléments de la pièce accréditent cette idée. C’est en partant de ce concret de l’écriture que j’ai envie de faire entendre le texte. Il ne s’agit évidemment pas d’inscrire à gros sabots la pièce dans une époque mais d’avoir sa date d’écriture à l’esprit. L’épure n’en sera que plus grande. Je songe également au fait que Beckett était irlandais et qu’on a pu rapprocher Godot de La Fontaine aux Saints de Synge, ce qui amène à regarder l’écriture de Beckett comme plus terrienne qu’on ne le pense.
C’est peut-être en retournant aux sources de la pièce que nous pourrons nous abstraire d’une certaine tradition et regarder Godot d’un œil neuf. Dans un monde qui a mal tourné Vladimir et Estragon attendent un monsieur Godot qui pourra les aider. S’ils ne partent pas, c’est qu’ils ne peuvent pas partir. Peut-être très concrètement : parce qu’il y a autour d’eux des forces qui les menacent. Prisonniers d’un présent immuable, ils attendent. Godot viendra peut-être. Ils n’ont d’autre choix que d’y croire. Les spectateurs partis, Vladimir et Estragon, restés sur scène, attendront toujours.

Jacques Osinski

DISTRIBUTION
SAMUEL BECKETT
Auteur

Samuel Barclay Beckett né le 13 avril 1906 à Foxrock (Dublin) et mort le 22 décembre 1989 est un écrivain, poète et dramaturge irlandais d’expression française et anglaise.
Il est l’auteur de romans, tels que MolloyMalone meurt et L’Innommable et de poésies en prose, mais il est surtout connu pour son œuvre théâtrale. Sa pièce de théâtre la plus célèbre est En attendant Godot (1948) chef-d’œuvre du théâtre de l’absurde, Fin de Partie (1954), La Dernière Bande (1958), et Oh les Beaux Jours (1960).
En 1969, il reçoit le prix Nobel de littérature pour « son œuvre, qui à travers un renouvellement des formes du roman et du théâtre, prend toute son élévation dans la destitution de l’homme moderne ».

JACQUES OSINSKI
Metteur en scène

Formé à l’Institut nomade de la mise en scène, Jacques Osinski fait ses débuts en mettant en scène La Faim de Knut Hamsun en 1995.
Suivront, entre autres, L’Ombre de Mart de Stig Dagerman (2002), Le Songe de Strindberg (2006), L’Usine de Magnus Dahlström (Théâtre du Rond-Point, 2007). Dès 2006, il aborde l’opéra et met en scène Didon et Enée de Purcell, sous la direction musicale de Kenneth Weiss au Festival d’Aix-en-Provence, spectacle pour lequel il reçoit le prix Gabriel Dussurget en 2007.
Son parcours se nourrira dès lors d’une alternance entre théâtre et musique.
Parmi ses mises en scène, on peut ainsi citer, au théâtre : Woyzeck de Georg Büchner (MC2: Grenoble, TNS, 2009), Orage de Strindberg, Medealand de Sara Stridsberg, L’Avare de Molière, Lenz de Georg Büchner (Théâtre Nanterre-Amandiers).
En 2017, avec Cap au pire, il entame, en compagnonnage avec le comédien Denis Lavant, un cycle autour de l’œuvre de Samuel Beckett.
Suivront La dernière bande et L’Image (Athénée, Théâtre des Halles, Châteauvallon-Liberté…).
Dans le domaine musical : Histoire du soldat, direction musicale Marc Minkowski, chorégraphie Jean-Claude Gallotta (MC2: Grenoble, Opéra Comique, 2012), Tancredi de Rossini (Théâtre des Champs-Elysées, direction musicale Enrique Mazzola), Lohengrin de Salvatore Sciarrino (direction musicale Maxime Pascal) et dernièrement Into the little hill de George Benjamin et Martin Crimp, (2019, Athénée-Théâtre Louis Jouvet / Opéra de Lille), Words and music de Samuel Beckett, musique de Pedro Garcia Velasquez, Les sept péchés capitaux (2021) sous la direction musicale Benjamin Lévy, Cosmos (2022) de Fernando Fiszbein (B !ME, Théâtre de l’Atelier), Violet (2023) de Tom Coult sous la direction de Bianca Chillemi (Festival Bruit-Théâtre de l’Aquarium, Scène de recherche ENS-Paris Saclay, reprise en 2024 au Théâtre de l’Atelier)…
En juillet 2022, il met en scène Fin de partie de Samuel Beckett au Théâtre des Halles (Avignon), puis au Théâtre de l’Atelier. Le spectacle reçoit le prix Laurent Terzieff du meilleur spectacle dans un Théâtre privé. Il est repris au Théâtre de l’Atelier en 2024, puis en tournée.
En octobre 2024, il met en scène L’Amante anglaise de Marguerite Duras au Théâtre de l’Atelier, avec Sandrine Bonnaire, Frédéric Leidgens et Grégoire Oestermann. Le spectacle est en tournée durant la saison 2025-2026.
De 2008 à 2013, Jacques Osinski a dirigé le Centre dramatique national des Alpes, à Grenoble.

DENIS LAVANT
Estragon

Formé à l’école du mime et de l’acrobatie et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Denis Lavant commence sa carrière de comédien dans les années 1980. Au théâtre, il joue notamment sous la direction d’Antoine Vitez (Hamlet de William Shakespeare, Orfeo de Claudio Monteverdi) ; Matthias Langhoff (Si de là-bas si loin de O’Nee) ; Hans Peter Cloos (Le Malade imaginaire de Molière, Cabaret Valentin de Karl Valentin, Roméo et Juliette de William Shakespeare) ; Bernard Sobel (Cache-cache avec la mort de Mikhail Volokhov, Cœur ardent de A. Ostrovski, Ubu Roi, d’Alfred Jarry, Homme pour Homme de Bertold Brecht) ; Jacques Nichet (La Prochaine fois que je viendrai au monde) ; Jacques Osinski (La Faim de Knut Hamsun, Le Chien, la nuit et le couteau de Marius von Mayenburg, Cap au pire, La dernière bande, L’Image et Fin de partie (Molière du Comédien dans un spectacle de théâtre public en 2025) de Samuel Beckett) ; Antonio Arena (Giacomo le tyrannique de Giuseppe Manfridi) ; Jean-Paul Wenzel (Croisade sans croix d’Arthur Koestler) ; Franck Hoffmann (Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès) ; Dan Jemmet (William Burroughs surpris en possession du Chant du Vieux Marin de Samuel Taylor Coleridge de Johny Brown) ; Jean-Claude Idée (Rue de Michel de Ghelderode) ; Jean-Claude Grindvald (Le Bouc de Reiner Weiner Fassbinder) ; Habib Naghmouchin (Timon d’Athènes de William Shakespeare) ; Razerka Ben Sadia-Lavant (Le Projet H.L.A. de Nicolas Fretel) ; Bruno Geslin (Je porte malheur aux femmes mais je ne porte pas bonheur aux chiens de Joë Bousquet)…
Au cinéma, il est l’acteur fétiche du cinéaste Léos Carax avec qui il travaille depuis 1983 : Boy meets girl, Mauvais Sang, Les Amants du Pont-Neuf, Holy motors.
Il tourne également avec Diane Kurys (Coup de foudre), Robert Hossein (Les Misérables), Patrice Chéreau (L’Homme blessé), Claude Lelouch (Viva la vie, Partir, Revenir), Pierre Pradinas (Un tour de manège), Patrick Grandperret (Mona et moi), Simon Reggiani (De force avec d’autres), Yves Hanchar (La Partie d’échecs), Jean-Michel Carre (Visiblement je vous aime), Jacques Weber (Don Juan), Vincent Ravalec (Cantique de la racaille), Rolando Colla (Le Monde à l’envers), Kim Ki-Duk (Yasaeng dongmool pohokuyeok), Claire Denis (Beau travail), Lionel Delplanque, (Promenons-nous dans les bois), Veit Helmer (Tuvalu), Fabrice Genestal (La Squale), Delphine Jaquet et Philippe Lacote, (L’Affaire Libinski), Noli (Married-Unmarried), Jean-Pierre Jeunet (Un long dimanche de fiançailles), Christophe Ali et Nicolas, Bonilauri (Camping sauvage), André Vecchiato (Luminal), Harmony Korine (Mister Lonely), Berkun Oya (Happy New Year), Philippe Ramos (Capitaine Achab), Paul Greengrass (Bourne ultimatum), les frères Larrieu (21 nuits avec Pattie) Emmanuel Bourdieu (Louis-Ferdinand Céline)…

JACQUES BONNAFFÉ
Vladimir

Jacques Bonnaffé, comédien des films de Godard, Jean-Charles Tachella, Louis Garrel, René Féret, Jacques Rivette, Robert Fansten, Édouard Niermans, Jacques Doillon, Michel Deville, Olivir Ducastel et Jacques Martineau, Sébastien Grall, Jacques Renard, Costa Natsi, Tonie Marshall, Frédéric Compain, John Lvoff, Alain Corneau, Christophe Otzenberger, Emmanuel Bourdieu, Jean-Marc Moutout, Guy Maddin, Agnès b. Troublé, Martin Provost, Christian Carion, Philippe Ramos…, au théâtre avec Christian Rist, Claude Stratz, Gildas Bourdet, John Berry, Jean-François Peyret, Nathalie Richard, Marc Feld, Patrice Kerbrat, Jean-Pierre Vincent, Alain Françon, Didier Bezace, Christian Schiaretti, André Engel, Abbes Zahmani, Philippe Adrien, Hans Peter Cloos, Simone Amouyal, Michel Didym, Joël Jouanneau, Arnaud Meunier, Sandrine Anglade, Bernard Sobel, Tiago Rodrigues ; ou souvent dans ses propres mises en scène de textes en picard de Jules Mousseron, Arthur Rimbaud, Hervé Prudon, Jean-Bernard Pouy, Jacques Darras, John Berger, Jean-Pierre Verheggen, et des créations poétiques contemporaines, concertextes avec Louis Sclavis, Henri Texier, Silvain Kassap ou Denis Corneloup.

www.compagnie-faisan.org et www.cafougnette.com

JEAN-FRANÇOIS LAPALUS
Lucky

Après une formation à l’École d’Art dramatique du Théâtre National de Strasbourg, Jean-François Lapalus intègre la troupe permanente du TNS. Dans ce cadre, il travaille aux côtés de Jean-Pierre Vincent, André Engel, Philippe Lacoue-Labarthe et Michel Deutsch.
Il devient ensuite pensionnaire de la Comédie Française pendant trois ans, avant de s’engager auprès d’autres metteurs en scène tels que Georges Lavaudant, Michel Raskine, Gilberte Tsaï, Michel Cerda et Michel Didym.
Il travaille à plusieurs reprises avec la compagnie Tabula Rasa, dirigée par Sébastien Bournac, sur des textes de Daniel Keen, Heiner Müller et Henrik Ibsen.
Il a joué dans trois pièces mises en scène par Dominique Pitoiset : Cyrano de Bergerac, Un été à Osage County et La Résistible ascension d’Arturo Ui. Dernièrement, il a joué dans Le Misanthrope mis en scène par Peter Stein.
Au cinéma, il tourne dans des films de Raoul Ruiz, Costa Gavras, Jacques Rivette, Philippe Legay et Gérard Krawczyk.
À la télévision, il joue aux côtés de Philippe Venault, Alain Tasma, Fabrice Cazeneuve et Josée Dayan.

AURÉLIEN RECOING
Pozzo

Au cinéma, il tourne sous la direction de Philippe Garrel (Le Grand chariot 2022, Les Baisers de secours 1988), Pierre Coré, Jean-Marie Besset, Costa-Gavras, Philippe Grandrieux, Abdellatif Kechiche, Anne Fontaine, Laurent Cantet (L’Emploi du temps), Laurent Tuel, Dominique Lienard, Guillaume Nicloux, Francis Girod, Michel Deville… Au théâtre il joue sous la direction de Georges Lavaudant, Alain Françon, Muriel Mayette, Denis Marleau, Jean-Pierre Vincent, Daniel Mesguich, Roger Planchon, Antoine Vitez…
Il a également mis en scène plusieurs spectacles (Le Petit Prince, TDM3 de Didier-Georges Gabily, Faust de Pessoa, Les Femmes de Troie d’après Euripide et Sénèque…).

YANN CHAPOTEL
Scénographe

Né en 1972 à Saint-Ouen, il étudie le cinéma à l’université Paris VIII et réalise en 1994 son premier court-métrage, La Jeune fille à la fenêtre, tourné en super 8 lors d’un voyage de trois mois en Inde.
Il met en scène en 1999 son second court-métrage, Ricochet, avec l’aide du Conseil Régional des Pays de la Loire.
D’autres courts suivront, prenant le chemin de l’expérimentation formelle autour de la thématique du Temps et de sa représentation.
Depuis 2007, il est également le monteur des films de l’artiste Camille Henrot, notamment de Grosse fatigue, Lion d’argent à la Biennale de Venise 2013.
En 2012, il entame une collaboration avec l’ensemble musical Le Balcon. Celle-ci se prolonge en 2015 avec la création de scénographies vidéos pour deux opéras mis en scène par Jacques Osinski au Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet, Avenida de Los Incas 3518 de Fernando Fizsbein et Lohengrin de Salvatore Sciarrino.
Pour ce travail, il obtient le Prix de la Critique du meilleur créateur d’éléments scéniques pour un spectacle musical.
Toujours avec Le Balcon, il crée en 2018 les vidéos pour l’opéra Donnerstag Aus Licht de Stockhausen, mis en scène par Benjamin Lazar à l’Opéra Comique.
En 2016, le scénographe Richard Peduzzi l’invite à concevoir et réaliser les vidéos animant l’intérieur des vitrines de l’exposition historique de Chaumet à la Cité Interdite de Pékin.
Il continue sa collaboration avec Jacques Osinski en réalisant les scénographies et les vidéos de trois spectacles : Lenz, créé à Nanterre-Amandiers en novembre 2017, Le cas Jekyll, opéra commandé à François Paris par la compagnie nationale l’Arcal et créé en novembre 2018 au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, puis Into the little Hill, opéra de George Benjamin créé au Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet en avril 2019, Les Sept Péchés capitaux (Kurt Weill) en 2021 (Athénée-Théâtre Louis Jouvet / Théâtre de Caen), Cosmos, opéra de Fernando Fiszbein, Fin de partie (Samuel Beckett 2022), Violet, opéra de Tom Coult et Alice Birch.
Par ailleurs, le dessin et la photographie prolongent son activité de vidéaste, questionnant le hasard ou encore la tension formelle entre continuité et discontinuité.

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