LES CHATOUILLES

OU LA DANSE DE LA COLÈRE

ANDRÉA BESCOND

Dates

Du 11 avril au 1er juin

Du jeu. au sam. à 21h
Relâches
18, 19, 20 avril – 2, 3, 4, 11 mai

DURÉE

1h40

TARIFS

À partir de 15 €

Théâtre

LES CHATOUILLES

OU LA DANSE DE LA COLÈRE

C’est l’histoire d’Odette. Une petite fille dont l’enfance a été volée par un « ami de la famille ». Une jeune fille qui cherche des réponses à ses questions et les trouve progressivement avec son corps. Une danseuse qui se bat avec sa sensibilité. Quand les mots ne suffisent plus, la danse est son moyen de survie.

Créé en 2014 au Théâtre du Chêne Noir à Avignon, Les Chatouilles ou la danse de la colère a été depuis couronné de succès : Prix « Jeune talent théâtre » de la SACD, Prix de l’interprétation féminine du Festival d’Avignon, Molière 2016 du Seul(e) en scène et lauréat du Prix du jeune théâtre de l’Académie française en 2016.

Adapté au cinéma, Les Chatouilles ou la danse de la colère a été consacré par 2 Césars (meilleure adaptation et meilleur second rôle féminin – Karin Viard). Sublime interprète de cette confession poignante, émouvante, parfois drôle, Andréa Bescond nous fait l’honneur d’interpréter ces 13 représentations et vous emmène dans un grand huit émotionnel.

Un seule en scène nécessaire et toujours d’actualité.

DISTRIBUTION

De et avec Andréa Bescond
Mise en scène Éric Metayer

Lumière Stéphane Fritsch
Son Vincent Lustaud

Photographie © Stefan Muchielli

PRODUCTION

Production Bully Production

PARTENARIAT
AUTOUR DU SPECTACLE
Note d'intention

En 2014, j’ai écrit « Les Chatouilles ou la danse de la colère », un spectacle largement inspiré des traumatismes de mon enfance. A cette époque, il était très rare de parler de pédocriminalité, d’inceste, ou encore de violences sexuelles en règle générale.

Quand je suis montée sur scène la première fois cette année-là, au festival d’Avignon, un garçon m’a attendu à la fin de la représentation pour me raconter son histoire et les violences qu’il avait subies. Je ne le savais pas encore, mais j’allais me confronter à un tsunami de confidences au fil des mois.

J’ai joué ce spectacle 400 fois en cinq ans. A Paris, pendant six mois en 2016, puis partout, en France, en Suisse, en Belgique, à La Réunion, à San-Francisco ! Ce spectacle a même été joué à Tahiti. À chaque fois, chaque représentation, des personnes me confiaient leur enfance. Je me souviens encore de mon désarroi quand on m’a décerné le Molière du Seul.e en scène en juin 2016, après 150 représentations au Petit Montparnasse en à peine six mois, j’étais exténuée. Fière… mais totalement exténuée physiquement et moralement. Je n’avais pas mesuré à quel point me confronter à la douleur du public me renverrait ma propre histoire en pleine figure. À cette époque, je n’avais pas encore révélé être Odette, le personnage de mon spectacle, puis j’ai décidé que je ne pouvais pas contribuer à libérer la parole sans dire enfin, qu’Odette, c’était moi ! Le dire m’a donné de la force.

J’ai décidé de prendre du recul, d’assumer aussi la place que m’imposait cette prise de parole et la création de ce spectacle. J’ai pris conscience que c’était une mission de vie, qui allait bien au delà du fait de monter sur scène. Puis #metoo est arrivé, et ensuite #metooinceste, les victimes de violence se sont exprimées sur les réseaux sociaux, permettant, enfin, l’explosion des tabous.

En 2019, j’ai décidé de transmettre « Les Chatouilles ou la danse de la colère » à une autre comédienne, Déborah Moreau, après que la pièce soit devenue un film. Je savais que son chemin était encore long, qu’il serait malheureusement toujours d’actualité, mais j’avais besoin de reprendre des forces. Je ne pensais pas le rejouer un jour. Puis j’ai grandi, je ressens le besoin de remonter sur scène pour défendre mon histoire, avec le recul et la maturité que j’ai aujourd’hui après toutes ces années à militer en faveur d’une meilleure prise en charge des victimes et des agresseurs.

Remonter sur scène à l’occasion des dix ans de la création de ce spectacle m’a paru tout à fait évident, revenir au contact du public, rire, pleurer, vibrer, vivre. Je suis heureuse de vous retrouver dans ce magnifique écrin qu’est Le Théâtre de l’Atelier. Je suis heureuse de retrouver Odette et de lui montrer qu’on peut surmonter un traumatisme et profiter de cette courte et magnifique vie.

La presse en parle
DISTRIBUTION
ANDRÉA BESCOND

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