
Dates
Du 12 fév. au 8 mars
Du jeudi au samedi à 21h
Le dimanche à 15h
Relâches les 14, 15, 26 et 27 fév.
Durée
1h10
Tarifs
À partir de 20 €
CRÉATION • Reprise
IL NE M’EST JAMAIS RIEN ARRIVÉ
Fort d’un accueil acclamé en 2025, Vincent Dedienne retrouve la scène du Théâtre de l’Atelier avec son adaptation du Journal de Jean-Luc Lagarce.
Qui était réellement Jean-Luc Lagarce ?
Vincent Dedienne explore les carnets d’écriture de l’un des plus grands dramaturges du XXème siècle. Dans ce Journal, au fil des années, se dessine le portrait intime d’un jeune homme drôle et terrifiant. C’est une vie solitaire et sentimentale entre Paris et Besançon dans les années 80. La vie d’un fou de théâtre, qui voit apparaître le sida et mourir Coluche et Simone Signoret. Une grande et une petite vie à la fois.
TARIFS
Cat. 1 : 38€
Cat. 2 : 28€
Cat. 3 : 20€
Tarif – 26ans : 12€ en cat. 2
Inscrit(e) au dispositif Pass Culture mis en place par les ministères de la Culture et de l’Éducation Nationale ? Vous pouvez également bénéficier d’un tarif à 15€ en cat.1 ou cat.2.
Tarif Voisins (75018 et 75009) : 32€ en cat. 1
Tarif PMR : Des places sont réservées aux personnes à mobilité réduite. Pour bénéficier d’une place en cat. 1 au prix de la cat. 2 (ainsi que la personne qui vous accompagne), merci de contacter la billetterie au 01 46 06 49 24.
Tarif Groupe (+ 10 pers.) | CE : 32€ en cat. 1
Tarif Scolaire : 15€ en cat. 1 ou cat. 2
Pour toute demande de réservation
(CE, GROUPE, SCOLAIRES), contactez :
@ c.grillet@theatre-atelier.com
☎ 01 53 41 85 64
MENTIONS
D’après Le Journal de Jean-Luc Lagarce
© Éditions Les Solitaires Intempestifs
Mise en scène, scénographie et direction d’acteur Johanny Bert
Assistanat à la mise en scène Lucie Grunstein
Adaptation et interprétation Vincent Dedienne
Dessinatrice au plateau Irène Vignaud
Création lumière Robin Laporte
Création silhouette Amélie Madeline
Costumes Alma Bousquet
Vincent Dedienne habillé par Agnès b
Production Théâtre de l’Atelier
En partenariat avec le Théâtre de Romette
Remerciements à François Berreur, Agnès B, Anne et François Creamer
Photographie affiche
© Cédric Roulliat
Photographie spectacle
© Christophe Raynaud de Lage
PARTENARIAT
AUTOUR DU SPECTACLE
Note d'intention de Vincent Dedienne
J’adore les journaux d’écrivains, de Calaferte à Guibert en passant par ceux de Roland Barthes et de Jane Birkin, j’ai toujours, en parallèle de leurs oeuvres, aimé plonger dans la vie des écrivains, leur vie intime, celle qui s’écrit jour après jour, celle qui se dévoile et qui se camoufle tout à la fois, car l’on ne sait jamais si tout est vrai dans les journaux. Comme dans les romans.
Michel Foucault, découvrant les écrits de son ami Hervé Guibert disait « Hervé, il ne lui arrive que des choses fausses ».
Je caresse depuis longtemps le désir de faire quelque chose au théâtre d’après les Journaux de Jean-Luc Lagarce. Depuis que j’ai dévoré pour la première fois ces plus de 1500 pages, qui sont tout à la fois drôles, bouleversantes, intimes, politiques, poétiques, cruelles et universelles, j’ai eu envie de m’en emparer et de les incarner sur scène, non pas pour « être » Jean-Luc Lagarce, mais pour me mettre de son côté. Et pour passer un peu de temps avec Lui.
Vincent Dedienne
DISTRIBUTION
JEAN-LUC LAGARCE
Auteur
Jean-Luc Lagarce est né le 14 février 1957 à Héricourt (Haute-Saône) ; il passe son enfance à Valentigney (Doubs) où ses parents sont ouvriers aux usines Peugeot-cycles. En 1975, pour suivre des études de philosophie, il vient à Besançon où parallèlement il est élève au conservatoire de région d’art dramatique. Il fonde en 1977 avec d’autres élèves une compagnie théâtrale amateur, le « Théâtre de la Roulotte » (en hommage à Jean Vilar), dans laquelle il assume le rôle de metteur en scène montant Beckett, Goldoni, mais aussi ses premiers textes.
En 1979, sa pièce Carthage, encore est diffusée par France Culture dans le « nouveau répertoire dramatique » dirigé par Lucien Attoun qui régulièrement enregistrera ses textes.
En 1980, il obtient sa maîtrise de philosophie en rédigeant Théâtre et Pouvoir en Occident. Suite à sa rencontre avec Jacques Fornier, le Théâtre de la Roulotte devient en 1981 une compagnie professionnelle où Jean-Luc Lagarce réalisera 20 mises en scène en alternant créations d’auteurs classiques, adaptations de textes non théâtraux et mises en scène de ses propres textes.
En 1982, Voyage de Madame Knipper vers la Prusse Orientale est mis en scène par Jean- Claude Fall au Petit Odéon programmé par la Comédie-Française (son premier texte à être monté par un metteur en scène extérieur à sa compagnie et à être publié sous forme de tapuscrit par Théâtre Ouvert). Jean-Luc Lagarce verra seulement quatre de ses textes montés par d’autres metteurs en scène – après 1990, aucun ne le sera –, mais il ne se sentira pas un auteur « malheureux », il est un auteur reconnu et ses pièces sont accessibles, lues, voire mises en espace ou publiées. C’est en 1988 qu’il apprend sa séropositivité, mais les thèmes de la maladie et de la disparition sont déjà présents dans son oeuvre, notamment dans Vagues Souvenirs de l’année de la peste (1982) et il refusera toujours l’étiquette « d’auteur du sida », affirmant à l’instar de Patrice Chéreau que ce n’est pas un sujet.
En 1990, il réside six mois à Berlin grâce à une bourse d’écriture (Villa Médicis hors les murs, Prix Léonard de Vinci) ; c’est là qu’il écrit Juste la fin du monde, le premier de ses textes à être refusé par tous les comités de lecture. Il arrête d’écrire pendant deux ans, se consacrant à la mise en scène, écrivant des adaptations et répondant à des commandes (cf. Comment j’écris in Du luxe et de l’impuissance). Non entendu, il reprendra intégralement Juste la fin du monde dans son dernier texte, Le Pays lointain en y ajoutant la famille choisie. Il décède en septembre 1995 au cours des répétitions de Lulu.
Si son oeuvre littéraire est essentiellement composée de 25 pièces de théâtre, il a aussi écrit 3 récits (L’Apprentissage, Le Bain, Le Voyage à La Haye), 1 livret d’opéra (Quichotte), 1 scénario pour le cinéma (Retour à l’automne), quelques articles et éditoriaux (publiés sous le titre Du luxe et de l’impuissance) et a tenu durant toute sa vie de théâtre un journal composé de 23 cahiers. Depuis son décès, de nombreuses mises en scène de ses textes ont été réalisées et certaines ont connu un large succès public et critique. En France, il est l’auteur contemporain le plus joué. Il est traduit dans de nombreux pays et ses dernières pièces le sont dans une quinzaine de langues. Son oeuvre est étudiée dans les universités et les lycées notamment Juste la fin du monde qui a été au programme de l’option théâtre du baccalauréat puis de l’agrégation et récemment au baccalauréat de français en première.
Sources : https://www.solitairesintempestifs.com/auteurs/lagarce-jean-luc
JOHANNY BERT
Metteur en scène
Metteur en scène, comédien, plasticien, c’est au fur et à mesure de ses rencontres et des créations que Johanny construit un langage théâtral personnel hybride et singulier.
Metteur en scène autodidacte, il décide à 30 ans de creuser le travail sur la direction d’acteurs et d’actrices en postulant à une formation d’un an au Conservatoire National Supérieur de Paris puis participe régulièrement à des laboratoires sur ce lien si important avec les acteurs. Encore récemment, en Août 2023, avec Joël Pommerat durant deux semaines intenses.
Chacune des créations de Johanny Bert nait d’une nécessité intime, d’un désir artistique et c’est en équipe qu’il bâtit un dispositif qui se réinvente à chaque spectacle en fonction de la dramaturgie, du propos créant des formes toujours nouvelles. Ses projets naissent souvent de commandes d’écritures ou de textes d’auteurs.trices contemporains.nes notamment Marion Aubert pour Les Orphelines pour le CDN de Vire (2010), Stéphane Jaubertie pour De Passage (2014) en coproduction avec les Tréteaux de France, Magali Mougel Elle pas princesse, Lui pas héros (2016) en coproduction avec le Théâtre Sartrouville Yvelines CDN, puis Frissons en 2020, Waste de Guillaume Poix au Théâtre Poche de Genève (2016), Catherine Verlaguet, Gwendoline Soublin, Arnaud Cathrine, Thomas Gornet pour la création de Une épopée (2020) mais aussi pour d’autres créations avec Emmanuel Darley, Philippe Dorin, Fabrice Melquiot, Sabine Revillet, Pauline Sales.
En 2021, il reçoit une commande du festival d’Avignon et de la SACD dans le cadre du programme « Vive le Sujet ! » Il créé une performance entre l’art contemporain et le théâtre avec le musicien Thomas Quinart : Làoùtesyeuxseposent.
Engagé dans un travail de territoire, sa compagnie est implantée à Clermont- Ferrand (région Auvergne-Rhône-Alpes). Ses derniers projets, un cycle de créations nommé AMOUR(S) avec HEN cabaret insolent (2019) créé au Festival d’Avignon et toujours en tournée nationale et internationale.
Le Processus, un texte de Catherine Verlaguet (toujours en tournée à ce jour), La (nouvelle) ronde, texte de Yann Verburgh créé au Théâtre de La Croix Rousse à Lyon puis au Théâtre de la Ville (les Abbesses) et en tournée.
Enfin, en décembre 2022 il a été invité à créer son premier opéra La Flûte enchantée de Mozart à l’Opéra national du Rhin.
Sa compagnie est associée au Théâtre de La Croix Rousse à Lyon, au Théâtre 71, scène nationale de Malakoff ainsi qu’au Sémaphore, scène conventionnée de Cébazat. Il prépare un nouveau projet : Fucking Eternity écrit à plusieurs autrices et auteurs, création au Théâtre de La Croix Rousse et au Théâtre de la Ville en octobre 2024.
VINCENT DEDIENNE
Comédien, auteur, metteur en scène et humoriste
Comédien, auteur, metteur en scène et humoriste, Vincent Dedienne a été formé à l’École nationale supérieure d’art dramatique de la Comédie de Saint-Étienne.
Entre 2009 et 2025, alternant scènes publiques et privées, il a été mis en scène par Jean-Claude Berutti, François Rancillac, Ahmed Madani, Catherine Hiegel, Guillaume Vincent, Laurent Fréchuret, Alain Françon et Johanny Bert.
Au théâtre, Vincent Dedienne a ainsi interprété des rôles variés dans les répertoires de Molière, Labiche, Marivaux, Lagarce, Guibert, Madani…
En 2011, il entame l’écriture de son spectacle S’il se passe quelque chose, en collaboration avec Juliette Chaigneau et Mélanie Le Moine.
Le spectacle a été présenté avec succès de 2014 à 2018 en tournée dans toute la France et à Paris au Petit Hébertot, au Café de la danse, au Théâtre de l’Atelier, au Trianon, aux Folies Bergères et à l’Olympia.
En septembre 2014, il fait ses premières chroniques télé dans l’émission de Maïtena Biraben, « Le Supplément », où il décrit La bio interdite des invités politiques. Il est également présent sur France Inter pour une chronique hebdomadaire dans la matinale.
En septembre 2016, il rejoint Yann Barthès et son équipe dans l’émission « Quotidien» sur TMC. En 2021, il revient au seul-en-scène avec Un soir de gala, présenté dans toute la France et à Paris aux Bouffes du Nord, au Théâtre Marigny, au Châtelet et à l’Olympia.
En 2017, il reçoit le Molière de l’humour pour son spectacle S’il se passe quelque chose puis en 2022, pour Un soir de Gala et enfin en 2024, pour son rôle dans Un chapeau de paille d’Italie d’Eugène Labiche.
Au cinéma, il a travaillé récemment avec : Marie-Castille Mention-Schaar, Benoît Delépine et Gustave Kervern, Noémie Saglio, Jean-Christophe Meurisse, Marc Fitoussi et Rudy Milstein.
Ajoutant une nouvelle corde à son arc, Vincent Dedienne sortira à l’automne 2026 un album de chansons composées par Vincent Delerm, Albin de la Simone, Jeanne Cherhal…
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